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Forum Les armes à air comprimé et .22LR (percussion annulaire)  

 

SOMMAIRE

                                                                                                                                                  

PREFACE

                                                                                                                                                  

PROGRAMME  D’ENTRAINEMENT

ENTRAINEMENT  FONCIER

ENTRAINEMENT  AUX  RESULTATS

ENTRAINEMENT  AUX  MATCHS

QU'EST-CE QUE LE TRAC ?

SEQUENCE MENTALE

ETABLISSEMENT  DU  CALENDRIER

PLANNING D'ENTRAINEMENT

LE LACHER

LA  VISEE

ORGANISATION D’UNE SEANCE DE TIR  (exemple début de saison)

 

Quelques exercices types

- Travail du lâcher

- Travail de la position

- Travail de la visée

- Exercices généraux   

 

CARABINE   50M

                       COUCHE

GENOU

 

 

ENTRAINEMENT SEMAINE  1.

ENTRAINEMENT SEMAINE  2

ENTRAINEMENT SEMAINE  3

ENTRAINEMENT SEMAINE  4

ENTRAINEMENT SEMAINE  5

ENTRAINEMENT SEMAINE  6

ENTRAINEMENT SEMAINE  7

ENTRAINEMENT SEMAINE  8

ENTRAINEMENT SEMAINE  9

ENTRAINEMENT SEMAINE  10

ENTRAINEMENT SEMAINE  11

ENTRAINEMENT SEMAINE  12

ENTRAINEMENT SEMAINE  13

ENTRAINEMENT SEMAINE  14

ENTRAINEMENT SEMAINE  15

ENTRAINEMENT SEMAINE  16

ENTRAINEMENT SEMAINE  17

ENTRAINEMENT SEMAINE  18 

 

 

 

PREFACE

 

 

 

 

                La planification de l'entraînement se justifie, d'une part, par le fait de se préparer par rapport à des échéances données, et d'autre part, que chaque moment passé sur le pas de tir  soit bénéfique à l'épanouissement du sportif.

 

Avant de commencer votre saison, il convient d'évaluer le temps que vous pouvez consacrer à votre entraînement. Celui-ci doit prendre harmonieusement sa place dans votre vie , et se doit d'être régulier pour devenir enrichissant. Que cela soit un, deux ou trois entraînement par semaine, c'est bien ; le plus important consiste à s'y tenir coûte que coûte tout le long de la saison.

 

L'entraînement est définissable en trois grands principes :

 

                - Auto fabrication de sa technique  ( Position , Lâcher , Visée )

                - Acquisition et entretien des moyens physiques nécessaires à la mise en œuvre de cette technique.

                - Synthétiser, mettre en œuvre la meilleure façon de procéder , d'appliquer son savoir- faire.

 

La tenue d'un cahier de tir , pour ne rien oublier , est fortement conseillée.

 

L'entraînement doit produire son effet au meilleur moment, qui est une compétition ou un ensemble de compétitions. Pour cela , il convient d'énoncer quelques règles :

 

                Ne pas trop tirer en quantité , ayant souvent pour principal attrait d'acquérir un sentiment  de bonne conscience . La qualité prévaut sur la quantité.

                La concentration et le sérieux à l'entraînement sont des éléments déterminants. La mémoire gestuelle , sensitive et comportementale ne pouvant s'acquérir qu'avec un  minimum d'attention et de rigueur.

                Travailler votre technique avec patience et conviction, les résultats ne s'obtiendront qu'après une nécessaire période de stagnation et de maturation.

 

Par ailleurs,  un tireur soucieux de progresser se doit de consacrer un minimum de temps à sa préparation physique. Celle-ci doit toutefois rester dans le domaine du raisonnable, cette préparation servant à entretenir ou acquérir les moyens suivants :

 

                - Renforcement de la musculature, principalement en isométrie

                - Bonne aisance cardio-vasculaire

                - Souplesse suffisante

- Bonne hygiène de vie

 

 

 

PROGRAMME  D’ENTRAINEMENT

 

 

                Pour tirer et atteindre une cible avec précision à chaque coup , il convient de coordonner des actions précises.

Se mettre en position, prendre l'arme, épauler, contrôler sa respiration, viser, appuyer sur la détente assurer la tenue de l'arme après le départ du coup, annoncer, chacun de ses points demandent à être exécuter en parfaite synchronisation, ce qui se définit par le terme séquence de tir.

 

Pour être efficace, un entraînement ne doit pas être monotone, il doit être attractif, effectué pour progresser, étalonner ses sensations, se ressourcer afin d'atteindre le maximum de vos possibilités.

L'entraînement des tireurs sportifs qui envisagent la pratique régulière de la compétition ne doit pas être monolithique. Il comporte donc quatre phases bien distinctes, composées elles-mêmes d'exercices différents :

 

                - Entraînement Technique

                - Entraînement Foncier

                - Entraînement aux Résultats

                - Entraînement au Matchs

 

Vous choisirez et placerez les périodes, doserez les quantités, mesurerez les progrès, selon les buts et performances que vous vous proposez de réaliser.

 

ENTRAINEMENT  TECHNIQUE

 

Il est primordial que le tireur qui a des ambitions légitimes de progrès et veut les concrétiser par

des succès en match, structure ses entraînements en établissant préalablement un planning avec  un canevas précis de ce qu'il doit faire.

 

Echéance et but fixés doivent être bien évalués, pas sous estimés, pas trop modestes non plus.

 

En l'absence de méthode et de calendrier, l'erreur la plus commune consiste à venir au stand sans aucun plan préconçu de ce qu'il conviendrait d'entreprendre, et de faire systématiquement un simulacre de match.

 

 S'entraîner techniquement c'est vouloir essayer autre chose que ce que l'on a l'habitude de faire :

C’est se remettre en question.

Soyez inventif, créez vos exercices vous-mêmes, ils n'en auront que plus de valeur résolutive de vos difficultés.

Soyez combatifs.

 

Epurez votre style, évitez les sophistications, cherchez à trouver et parfaire des gestes simples, directs et efficaces.

 

Vous avez impulsé en vous un certain esprit de recherche et de perfectionnement, alors en complément indispensable pour vous y retrouver :

                TENEZ   UN  CAHIER  DE  TIR  ET  NOTEZ  TOUT

Notez le jour, l'heure et le lieu de vos entraînements et matchs

Notez ce que vous deviez faire et ce que vous avez fait

Notez dans quelles conditions vous avez titré, le stand, le temps, la température, la luminosité, la place occupée.

Notez votre forme personnelle, si vous étiez seul ou avec qui vous vous êtes entraîné

Notez le maximum de vos observations

 

 

 

RELISEZ- VOUS  SOUVENT

 

ENTRAINEMENT  FONCIER

 

                Quand un tireur à la cible aborde la compétition, il n'en mesure pas toute la difficulté, tout à la découverte de nouvelles sensations; il participe avec un stress réduit ou pas de stress du tout  Le nouveau compétiteur prend conscience de ses capacités, de leur limites et éventuellement du travail à accomplir pour les repousser au maximum.

 

Prenez donc le plus vite possible l'habitude d'exiger et d'obtenir de vous mêmes le maximum de perfections techniques dans la discipline que vous avez choisie.

 

Préparez-vous spécialement à une participation de deux ou trois matchs par week-end qui vont comporter des moments de tension pendant et entre chaque épreuve, dans ces conditions, faire sa bulle pour s'isoler, se concentrer, n'est pas toujours facile ou possible.

Ce contexte particulier, inhabituel, participe d'une fatigue importante. Il est donc essentiel de vous y préparer particulièrement.

En conséquence vous allez pratiquer un entraînement au cours duquel vous allez devoir tenir vos meilleures performances sur une longue durée.

Pour l'entraînement foncier, vous êtes seul juge de ce qui vous convient. Ce n'est pas le plus facile, certains sont tentés d'en faire trop, d'autre pas assez. Comme toujours la vérité se situe dans un juste milieu qu'il vous faudra bien définir selon votre tempérament et votre disponibilité.

Sachez, vous ménager des pauses, dans le cours de votre entraînement, ce n'est pas du temps perdu, c'est savoir se ressourcer en faisant autre chose.     

 

 

ENTRAINEMENT  AUX  RESULTATS

 

                L'entraînement aux résultats se tire avec les acquis du moment, on s'accepte tel quel pour   le reste de la saison.

Il n'est plus temps à présent de modifier quoique ce soit car la perspective des matchs est proche  et il s'agit maintenant d'acquérir des automatismes fiables pour libérer votre attention et fixer votre concentration sur les épreuves du premier coup d'essai au dernier coup de match, finale comprise.

 

  Un match se gagne ou se perd dès les essais

 

A présent, le tireur va s'entraîner non plus sur des éléments techniques séparés, des points de détail, mais sur des séries en s'efforçant d'atteindre des objectifs techniques et des objectifs en valeur de points les plus élevés possible.

Ceci implique que ponctuellement et pour seulement des ajustements particuliers cette fois, on s'autorise des retours à l'entraînement technique.

Les exigences ne sont plus les mêmes. On souscrit à présent avec soi-même de véritables contrats de résultats d'objectifs à atteindre :

                - Contrats de résultats d'objectifs techniques, quantitatifs et qualitatifs

                - Contrats de résultats d'objectifs en valeur de points

L'indicateur, ( le décompte des points ) qui permet une analyse adaptée est le même, selon que nous envisageons des résultats techniques ou de valeurs de points.

Le point n'est pas dans ce type d'entraînement une fin en soi mais un moyen d'évaluation, un outil de progrès.

Vous allez imaginer votre entraînement aux résultats, et vous en tomberez d'accord que cette phase trouve naturellement sa place dans la période qui précède immédiatement l'entraînement aux matchs. Mieux vous aurez satisfait aux exigences d'entraînement différenciés plus vous serez prêt à participer aux compétitions avec des chances importantes de succès.                                                  

 

 

 

ENTRAINEMENT  AUX  MATCHS

 

                Le but ultime va être de participer aux matchs dans les meilleures conditions possibles

Une de ces conditions réside dans la connaissance et la maîtrise (relative) du facteur    psychologique dans la pratique de la compétition de tir sportif à la cible.

 

Deux cas de figure illustrant l'incidence du fait psychologique mal appréhendé se retrouvent assez souvent :

                - Tirer correctement à l'entraînement et transcender en match.

                - Bien tirer à l'entraînement et nettement moins bien en match.

 

Les deux cas méritent attention.

 

Le premier cas, indique que le tireur stimulé par les enjeux du match se concentre et mobilise bien mieux qu'à l'entraînement toute son énergie et son savoir faire pour obtenir le meilleur de lui-même.

Ce tireur est en quelque sorte porté à se surpasser dans la situation particulière du match.

S'il structure désormais son entraînement cela peut lui apporter beaucoup et le mener bien plus loin qu'il ne l'imaginait de prime abord.

 

La situation est en revanche vraiment différente pour celui qui tire bien en entraînement et moins bien en match. Elle est révélatrice que le trac, l'appréhension de mal faire ou de vouloir trop bien faire, crée une inhibition qui lui enlève une bonne partie de ses moyens.

 

 

 

QU'EST-CE QUE LE TRAC ?

 

C'est un stress consécutif à une émotion, une situation, une pensée négative. Le cerveau communique le message aux glandes surrénales qui produisent instantanément de l'adrénaline, hormone qui est un doping naturel pour fuir le plus vite possible ou pour faire face avec une efficacité maximum à une agression de quelque type que ce soit.

 

Beaucoup de sportifs pratiquant un sport de courte durée et d'un effort violent considèrent que sans un trac préalable ils ne pourraient prétendre à leurs meilleures performances, ils évacuent ce doping dès les premières secondes de leur épreuve, après il n'ont plus le temps de penser tant les choses vont vite.

Dans ces conditions il y'a un arrêt presque instantané du processus psychophysiologique.

Hélas pour nous tireurs, il en va tout autrement. Considérons le 10 m air comprimé dont l'épreuve dure 1 h 45 : c'est bien plus de temps qu'il n'en faut pour penser et repenser négativement si on ne s'est pas préparé et entraîné sur une séquence mentale solide et une conviction intime de     réussite.

En tir, l'effet psychophysiolique peut donc s'auto-entretenir ; il demande d'être sinon maîtrisé totalement à tout le moins le mieux possible   

 

L'esprit humain est ainsi fait qu'il peut difficilement ne penser à rien. De là à penser n'importe quoi et se déconcentrer il n'y a qu'un pas. Les meilleurs tireurs mondiaux, leurs entraîneurs et leurs psychologues ont imaginés que si les tireurs déroulent dans leur esprit  entre chaque coup une séquence, toujours la même, leur esprit au lieu de battre la campagne se recentre sur l'essentiel sans divaguer et la concentration est meilleure.

 

Les uns construisent leur séquence mentale avec de phrases, d'autres avec des images qu'ils   se passent et se repassent comme le ferait la cassette d'un magnétoscope. Là encore, il faut essayer et choisir.

 

Un autre argument au bénéfice de la séquence mentale : c'est que de s'en repasser les éléments   on est à peu près certain d'en oublier aucun dans l'action.

 

La séquence mentale commence lorsque le coup vient de partir, a été annoncé et l'arme reposée sur la table de tir.

               

 

 

 

SEQUENCE MENTALE

 

                - Prise de position.

                - Epaulé ( visualiser les points d'appui de la plaque de couche ).

                - Préparation de la détente et du lâcher  ( déformation de la pulpe de l'index, sensation tactile

                - Visualiser mentalement sa visée, penser à l'accommodation sur les instruments de

                   visée.

                - Déterminer son lâcher et le vouloir onctueux, progressif.

                - Avoir envisagé la tenue bien ferme et stable de son arme après le départ du coup.

                - Etre prêt à l'annonce.

                - Action

 

Il en est de la séquence mentale du tir comme de beaucoup d'éléments de la vie quotidienne. Il   arrive un moment ou des automatismes acquis se mettent définitivement en place pour libérer notre attention sur l’essentiel.

 

A force de pratiquer la séquence mentale, votre rythme gestuel s'établira de lui-même, ce sera machinal.

 

En revanche :

                - le contrôle de votre position

                - de votre épaulé

                - la préparation du lâcher

                - le contrôle de la visée

                - l'annonce  ne deviendrons jamais des automatismes et devront toujours composer une séquence mentale à minima.               

 

Comment notre esprit peut-il engendrer des pensées négatives ?

  " Imaginer l'obstacle le rend réel et nous fait chuter ou nous inhibe "

Jadis mal connu ou mal expliqué, le trac justifiait à lui seul d'avoir fait une mauvaise prestation.

Nos entraîneurs nationaux ont mis fin ces dernières années à ce qui devenait un fallacieux    prétexte, explicitant et argumentant précisément qu'il faut faire avec dans le sens positif car nos facultés ne sont jamais aussi pointues que lorsque justement on l'a. Il faut que vous soyez   déterminé. Cultivez en vous mêmes, une culture de la réussite, vous pouvez, vous faites.

 

L'entraînement aux matchs consiste à pratiquer dans des conditions matérielles les plus   semblables à celles des matchs.

En revanche comme on ne pourra jamais créer artificiellement les vraies conditions      psychologiques on doit s'ingénier à faire monter la pression par des enjeux bien choisis.

Non négligeable non plus ce que peut induire de psychologiquement négatif le gros écart malencontreusement tiré et planté là tout seul, bien en évidence. Il faut donc l'avoir vécu pour en juguler les effets sur les coups suivants et la suite du match. La séquence de tir du coup qui vient d'être lâché, sitôt analysée doit être oubliée. On aborde chaque coup avec l'esprit régénéré.

 

Chaque coup est un nouveau match que vous devez gagner.

 

Plus vous vous rapprocherez des conditions semblables au déroulement du match, mieux ce sera.

A qualités égales, celui pour qui tout se déroule dans du connu, du vécu, a un avantage certain sur les autres concurrents.

 

Ne vous relâcher surtout pas après une performance réalisée en entraînement aux matchs, ce n'est qu'une étape intermédiaire et préparatoire.       

 

 

 

ETABLISSEMENT  DU  CALENDRIER

 

Vous savez parfaitement ce que vous avez envie de faire et ce que vous souhaitez amélioré. Faites l’analyse de la saison précédente.

 

Définissez votre ambition. (  exemple Championnats de France à la mi-février  )

 

Déterminez le capital temps disponible

 

Début de l'entraînement : Septembre ;  21 semaines disponibles.

 

Pour la perspective Championnats de France, il conviendrait au minimum de s'entraîner :

                - de septembre à novembre : 2 fois par semaine   

                - de novembre à fin janvier  : 3 fois par semaine

soit un total d'une cinquantaine de séances de 2 heures chacune

soit 100 heures d'entraînement potentiel

 

Vous allez devoir répartir sur ces 100 heures  (ou plus à votre gré) vos prévisions d'entraînement,   technique, foncier, aux résultats, aux matchs.

Vous vous devez de prévoir le contenu de chaque séance, ce que vous envisager de faire comme travail, comme exercices, combien de fois et sur combien de séances ou de temps.

 

Vous vous êtes défini évidemment des buts intermédiaires aux Championnats de France, soit techniques, soit des résultats, sur telle ou telle compétition. (Ex. championnat régional)

Il est capital de les atteindre !

Si vous n’y parvenez pas, réajuster ce qui a failli.

 

Un plan d'entraînement n'est pas un carcan rigide, c'est du sur-mesure, donc modifiable à l'envi, sur l'ensemble ou les détails.

N'hésitez jamais à revenir sur plus facile si vous ne passez pas du tout l'obstacle.

 

                Planning d'entraînement

 

Septembre            entraînement technique

Octobre                 entraînement technique  +  entraînement foncier

Novembre             entraînement aux résultats  +  entraînement foncier

Décembre             entraînement aux résultats  +  entraînement aux matchs

Janvier                  entraînement aux matchs

 

 

 

EXEMPLE  D’ENTRAINEMENT  TECHNIQUE : Carabine 10 m  (droitier)

 

Règles générales : pour une recherche de bon placement ou position, il est bon de faire des essais, ceux-ci ne seront reconnus, positifs ou négatifs, qu'après un certain temps d'application. Pensez à prendre des notes pour ne pas refaire ce que vous avez déjà essayé que ce soit positif ou négatif.

 

CONSTRUCTION DE LA POSITION  (à faire dans l’ordre)

 

Principe de base : empilement osseux (sous le poids principal)

 

L’ARME NE DOIT PAS ETRE PORTEE, MAIS POSEE SUR L’EMPILEMENT OSSEUX

               

                Placement des pieds, contact maximum au sol, jambes toniques,

                Placement par rapport à la cible

                Placement du bassin : déhanchement empilage osseux (coude, avant-bras) dans l'axe de la cible :

Élasticité de face : élasticité déhanché sur 1 h, blocage osseux sur le col du fémur (arrière) pincement sur la fesse gauche répartition du poids sur les jambes  60% gauche , 40% droite

                Association placement des pieds, bassin +  placement par rapport à la cible

                Placement du coude gauche : (suivant morphologie)

                               Pointe du coude sur la crête de l'os iliaque (sommet du bassin).

                               Plus vers l’intérieur de l’abdomen, sur la sangle abdominale, position du coude plus haut.

  Placement et tenues de la main gauche : essayez toutes les possibilités, retenez la plus confortable et la plus sûre. Ce placement va déterminer l'axe de l’avant bras, il sera impérativement le plus près possible de l’axe de la jambe gauche, (empilement osseux le plus important qui supporte le poids de l'arme.)

  Association placement coude, avant-bras, main  +  placement par rapport à la cible

                Epaules : décontractées.

                Placement de la plaque de couche : Creux de l'épaule ou au-dessus du biceps

                               Sur l'articulation : élasticité

                               Sur biceps : élasticité

                               Appui éventuel pectoral de l’arme

                               Ce placement sera toujours vérifié visuellement à chaque épaulé

                Placement de la main droite : épaule et bras décontractés, serrez la poignée pistolet sans contracter le biceps en permettant à l'index d'être libre pour se positionner sur la queue de détente     

                Placement de la tête : épouser le busc, position confortable, doit permettre à l' œil d’être toujours au même emplacement        .

                Coordination de la position :

                               Régularités dans les placements

                               Sensations fines de ces placements

                               Stabilité

                               Façon de décomposer la prise de la position

                               Aspect extérieur

                              

                Erreurs verticales:

                               Porter l'arme

                               Contraction de l'épaule droite

                               Épaulé non constant

                               Plaque de couche mal réglée

                               Placement de la plaque de couche

 

 

 

LE LACHER

 

                Vérification du système de détente :

                               Qualité de l’accrochage, action nette et sans bavure course du point dur, du départ du coup, après le départ du coup poids au point dur, (se situer à mi poids de départ du coup)

                                au départ du coup  (120 g peut être un poids intéressant)

                Position de l’index : action si possible dans l'axe du canon

                               Sur la pulpe au milieu de la dernière phalange de l’index

                               Action de l’index dissociée des autres doigts qui serrent la poignée pistolet

                Prise de la bossette ou point dur

                               Apprendre à la contrôler et bien la sentir

                Connaître les différents lâchés

                               Lâcher conscient progressif :

                               Consiste, une fois en contact avec la bossette, à appuyer d'une façon progressive onctueuse, contrôlée, sur la queue de détente jusqu'au départ du coup.

                               Lâcher en préparation (à savoir faire absolument)

 Consiste, une fois en contact avec la bossette, à effectuer une préparation de pression supplémentaire qui va se traduire par un écrasement de la pulpe de l’index, le lâcher peut se produire plus rapidement, sans nuire à sa qualité, la  réponse (consciente ou subconsciente ) à la situation visée / stabilité s'effectuera dans de bonnes conditions.

                               Lâcher en palier: beau geste, mais difficile à exécuter

                               une fois en contact avec la bossette, effectuer des pressions en palier, on appuie

                               on maintient la pression, ainsi de suite jusqu'au départ du coup. Ce geste bien

                               acquis, sera très intéressant dans le cas où la stabilité est difficile.

                Apprentissage du lâcher

                               assis appuyé sur coussin, les yeux fermés, tir sur plaque.

                               en analyse, en conscience de la pression sur la queue de détente.

                               à réactualiser au moins une fois par mois

                               pour travailler le lâcher une augmentation du poids de détente est recommandée

 

 

 

     UN  BON  LACHER  NE  DETRUIT PAS  LA  STABILITE  DE  L'ARME

 

LA  VISEE

 

                Définition : permet d'atteindre le centre du visuel en se servant des appareils de visée qui sont placés sur l'arme.

                Œil : s'assurer auprès d'un spécialiste qu'il n y a pas de problèmes de vue, sinon les corriger.

                Principe de base : les appareils de visée sont net, le visuel est flou, pas facile à obtenir

 Car psychologiquement nous sommes attirés par le but à atteindre. Il faut admettre le principe selon lequel on peut atteindre avec précision une cible aux contours flous si on aligne parfaitement les instruments de visée.        

                Choix des instruments de visée :

                               Faire des essais avec des ouvertures de dioptre et des guidons différents (ne changer pour ces essais, qu'une chose à la fois ) conserver les ouvertures qui permettent le meilleur groupement.

                               La marge de blanc doit permettre une visée confortable

                               Le guidon doit être l'appareil de visée qui reste net

                               Plus le guidon est petit, moins on se voit bouger

                Erreurs de visée :

                               Erreur angulaire : la plus courante et la plus grave ,appareils de visée non alignés

Erreur parallèle : presque impossible à éviter, la stabilité ne pouvant être parfaite, le visuel n'est pas parfaitement aligné avec les instruments de visée, qui eux le sont. Le résultat sur la cible sera proportionnel à l'erreur sur le visuel

                Imagerie mentale : avoir en mémoire une visée parfaite, pour savoir la restituer

                On travaille la visée sur carton blanc                          

 

 

                Le tenu : c'est la persistance de la position, de la visée, de l'appui du doigt sur la détente de deux à quatre secondes après le départ du coup.

Tout doit se passer comme si un deuxième projectile partait dans ce laps de temps et qu'il faille loger sont impact dans le précédent.

                Annonce : le tenu après le départ du coup va permettre de conserver la visée et de faire l'annonce. Celle-ci va indiquer les corrections à faire, sur la position ou les appareils de visée.                                                      

                               Cette analyse bien conduite détermine en site et valeur le coup tiré.

                               L'annonce bien conduite offre deux avantages :         

                                               On règle avec plus de finesse

                                               Elle nous confirme que notre visée résulte d’une accommodation parfaite de l'œil sur les instruments de visée.

 

Vous avez appris à bien effectuer les gestes serveurs qui vont conditionner votre tir.      

               

                La position : toujours perfectible, sera le résultat de perceptions sensitives permettant la stabilité.

                Le lâcher : geste primordial, sans lequel rien ne se passe, il doit être exécuté comme tout geste de la vie quotidienne, automatique, seule la préparation est commandée.

                La visée : toute la concentration mentale se porte sur ce geste. Par l'intermédiaire des appareils de visée, c'est lui qui dirige la trajectoire du projectile.

                Le tenu : maintient l'arme en position pendant le départ du coup.

                L'annonce : grâce au tenu, permet de savoir où se situe l'impact du coup qui vient de partir.

Tous ces éléments vont nous permettre de faire la :

 

 

 

                               Séquence  de  tir

 

                                   Position

                                               Tassement

                                               Pré-visée

                                               Préparation du lâcher

                                               Visée

                                               Départ du coup

                                               Tenue

                                               Annonce

 

                La séquence de tir fait suite à la séquence mentale. Il est impératif de faire cette séquence dans cet ordre, sans rien oublier.

Dans le courant de la saison on peut (deux ou trois fois) faire une analyse factorielle pour tester  le travail effectué.

Avec dix plombs, pour chaque plomb on  notera par 1 ou 0 le geste qui veut être évalué.

 

Exemple :

 

 

1

2

3

4

5

6

7

8

9

1

total

pos.coude gauche

1

1

0

1

0

1

1

1

1

1

8

épaulé

0

0

1

1

0

1

0

1

0

0

4

serrage main droit

1

0

1

0

1

1

1

1

1

1

8

position de la tête

1

0

1

1

1

0

1

0

0

1

6

prépara.lâcher

0

1

1

1

0

1

1

0

1

1

7

tenue

1

1

1

0

1

0

1

1

1

0

7

annonce

0

1

0

1

1

1

0

0

1

0

5

 

Commentaires : Il va falloir travailler  l'épaulé, le tenu étant relativement bon l'annonce devrait être meilleure.

Faire ce test dans le calme, s'il est bien fait, il demande une grosse dépense d'énergie. A ne jamais faire en match.

  .

 

 

ORGANISATION D’UNE  SEANCE DE TIR (exemple début de saison)

 

                               Durée  2 heures

               

                10 mn : échauffement, tir sans veste, pour se rendre compte de mauvaises positions qui peuvent être masquées par la rigidité de la veste, mouvements d'assouplissement

 

                60 mn : entraînement technique, on ne change qu'une chose à la fois, assez longtemps avant de décider si c'est positif ou négatif.

Tirer comme un gaucher de temps en temps pour réapprendre à être attentif à l'exécution d'un mouvement.

 

                30 mn : vérification sur visuel de l'efficacité du travail accompli

 

                20 mn : contrat de résultats à faire

 

En entraînement technique on ne compte pas les points. En application du but recherché on s'occupera uniquement du groupement. Les contrats se feront avec sérieux, comme un match.

 

La préparation de votre séance sera prépondérante, elle sera faite avec beaucoup de soin, et rentrera dans le cadre de votre programme d'ensemble de la saison.   

 

 

Quelques exercices types

 

 

                Travail de la position

 

Tirer sans veste afin de ne pas "masquer" les sensations dans un vêtement trop rigide, mais  attention à ne pas développer des défauts, notamment un lâcher trop rapide si les bougés sont plus importants

 

Tirer à gauche pour un droitier et inversement, pour réveiller ses sensations et sentir la facilité quand on revient dans les conditions normales .Pour modifier une mauvaise position. (Environ 10 mn)

 

Systématiser les essais techniques ( épaulé intérieur, médian, extérieur, position de la main   gauche, placement du coude gauche, etc..) et surtout bien noter toutes les conclusions dans les notes de tir de manière à ne pas refaire plusieurs fois le même test avant deux ou trois ans quand  les choses auront peut être changé et que ce sera peut-être de nouveau d'actualité.

 

Vérification de la justesse de la position : prise de position, soit on détourne les yeux, soit on se fait masquer la visée (meilleur que de fermer les yeux, car alors tout repère et on fait n'importe quoi) on attend minimum 5 secondes réelles et on tire. A répéter 10 fois sur un carton plus grand que la normale ( car on est souvent en dehors du carton carabine ) et voir où se situent les impacts prioritairement pour corriger la position en conséquence.

 

Vérification du réglage du busc : enlever la hausse, tirer 10 coups, d'après le groupement prioritaire, régler la position de l'appui-joue. ( tir trop haut : monter , tir trop bas : baisser )

 

Tirer sans hausse et sans tunnel, de manière à n'avoir aucun repère, que les sensations pour essayer de rentrer dans la cible.

 

Soigner la prise de position et ne tirer que si la carabine est venue toute seule au moins sur la moitié du visuel. si tel n'est pas le cas, on repose et on recommence. La seule limite de l'exercice est le temps, on ne donne pas de nombre minimum de coups à tirer.

 

 

 

 

                Travail du lâcher

 

Exercice de base pour travailler le lâcher : assis en appui sur coussin, suppression du support visuel qui attire normalement le regard et donc l'attention. Cela ce traduit par du tir sur plaque nue, plutôt que sur carton blanc (le premier trou serait pris comme cible)

 

Autre variante qui réintroduit la coordination avec la visée sans impliquer une recherche de performance : découpe du carton dans une zone qui correspond à peu près au sept, et s'appliquer particulièrement sur un type de lâcher, quel qu'il soit. Répétition de 20 à 30 coups sur la même cible, le tireur n'ayant plus la possibilité de regarder son point précis, il se concentre mieux sur son lâcher.

 

Autre exercice possible : tirer 20 à 30 coups sur la même cible le trou devenant tellement gros, le tireur ne cherche plus le résultat immédiat.

 

Tir à deux, un vise l'autre appui aussi progressivement que possible; le tireur s'aperçoit qu'un lâcher qui est calme pardonne énormément.

 

Augmenter au maximum le poids de la détente pendant au moins 30 coups et retour ensuite au réglage classique. L'alternance des deux développe une bonne sensibilité au poids de la détente.

 

Changement de profil de la queue de détente, changement de la surface de contact sur le doigt (base, milieu et bout de phalange) afin de choisir en toute connaissance de cause ce qui semble le meilleur pour chacun.

 

 

 

 

Travail de la préparation du lâcher : en situation de tir, le tireur doit conduire sa séquence normalement mais s'arrêter juste avant le départ du coup, si possible en ayant une pression sur la queue de détente qui dépasse le poids de la bossette ; interdiction donc de tirer, mais il faut y   arriver aussi près que possible.

 

Travail de la préparation du lâcher : pendant la séquence, juste avant de commencer la visée , par exemple, prendre un petit temps pendant lequel on détourne les yeux de la cible pour les fixer sur rien de particulier, de manière à libérer l'attention qui se porte essentiellement alors sur la préparation du lâcher et plus précisément sur la venue en bossette pour ceux qui n'osent pas le faire assez tôt.

Attention à ce que le doigt ne se relâche pas ensuite, pendant la visée.

 

 

                Travail de la visée

 

Essai de différentes tailles de guidons de 2 dixièmes en 2 dixièmes entre 3,4 et 4,4 en notant à chaque fois ce que devient l'annonce ( optimiste ou pessimiste )

 

Fixer son œil sur le centre du visuel à travers le guidon (repère "fixe" qui peut influencer la stabilité), accommodation sur le guidon et vision globale (repère "mobile" qui peut aussi influencer la stabilité).

 

Un carton, quatre plombs, but du jeu : faire sauter les quatre coins du carton. Ce point étant difficile à appréhender, on est naturellement poussé à regarder le coin, c'est à dire le centre du guidon. A conseiller pour les tireurs qui n'arrivent pas à le faire spontanément. Bon lâcher conseillé aussi.

Pour cet exercice on ne tourne pas la cible

 

Un carton, quatre plombs, but du jeu : faire sauter les quatre sept du visuel, sans déplacer la cible.

 

Tirer à la mode bench-rest , assis, en appui sur coussin, un match complet dans le temps normal

But : faire 600 / 600, si ce n'est pas le cas, impossibilité de se concentrer assez longtemps, matériel pas assez performant, connaissance insuffisante du lâcher, en tous les cas un constat s'impose.

 

Faire une compétition sur l'annonce : le tireur estime la valeur du coup, ainsi que sa direction suivant le cadran horaire; l'idéal est d'être aussi précis que possible dans l'annonce, mais peut-être  aussi d'être un peu pessimiste sur l'annonce. C'est toujours bon dans un grand match, on reste vigilant et ça paye.

 

 

                Exercices généraux   

 

Chercher son rythme de fonctionnement préférentiel, envisager la série de dix coups comme  "unité" pendant le match ou le demi-match ou le coup par coup ect.. quoi qu'il en soit le tireur doit être capable de donner le meilleur de sa concentration sur cette période, sans interruption, sauf incident ou mauvais pressentiment.

 

L'échauffement doit être maîtrisé de manière à arriver sur le pas de tir pour chaque compétition, au meilleur des possibilités et éviter d'avoir besoin de nombreux coups d'essai " pour rentrer dans ses sensations ". C'est d'autant plus important que les temps de tir sont diminués.

 

Envisager aussi les gros points comme étant normaux : il faut que les tireurs apprennent à envisager lucidement de tirer des points qui ont des chances de les classer à un bon niveau. Question de culture.

 

Apprendre à se fixer des buts clairs, réalistes, constructifs avant chaque compétition de manière à   éviter les "angoisses non fondées.

 

 

 

 

CARABINE   50M

 

 

                GENERALITES

 

Modifications temps de tir et armes  (1.01.1997)

               

                                               Avec rameneur                                     autres dispositifs

Match Anglais                    1 h 30                                                                    1 h 15

3 x 40      C                             1 h                                                                         0 h 45

                D                            1 h 30                                                                    1 h 15

                G                            1 h 15                                                                    1 h

3 x 20                                     2 h 30                                                                    2 h 15

Carabine Standard devient Carabine Sport (Cadet fille, Junior Fille, Dame)

                Même définition que l'arme libre, sauf le poids, 6.5 kg maximum

 

                COUCHE   (position de base pour un droitier)

 

Le maximum du corps doit être en contact du sol.

La ligne du bassin doit être parallèle à la ligne des épaules.

Angle ligne de tir / axe du corps  : 35° , jambes écartés en position confortable, sans tension.

La recherche de la bonne position se fait les yeux fermés.

Le placement du coude gauche sera déterminant pour la coordination : position / placement en cible. Le coude gauche sera le pivot de l'ensemble : corps / arme.

L'arme sera tenue par l'appui de la main gauche et l'épaule

                Longueur de prise : enlever le cale-main de la glissière, repérer où se place la main     gauche, fixer le cale-main à cet endroit. Ce sera sa place définitive. ( avec l'utilisation de la bretelle il peut y'avoir une variation normale de + ou - 1 cm )

                Bretelle : supporte le poids de l'arme. Rechercher une position basse sur le bras ( artère humérale ).Le brin supérieur doit être vers l'extérieur du bras. Sert à éviter les bougés latéraux et à maintenir une même pression d'appui à l'épaule. Un bon placement sera vérifié lorsque le bras, l'avant-bras, la bretelle, formeront un triangle équilatéral.

                Epaules et bras : décontractés

                Coude droit : toujours remis à la même place

                Main droite : serre la poignée pistolet ( sans crispation ), l'index est désolidarisé des autres doigts et ne touche pas la crosse dans le geste du lâcher.

                Plaque de couche : privilégier la partie épaulée dans l'axe du canon. Doit se placer toujours au même endroit sur l'épaule. Son déplacement vertical permet d'ajuster les variations possibles de hauteurs de cibles dans des stands différents.       

                Busc : n'est pas un appui, supporte la tête pour que l'oeil soit toujours à la même place.

                Cage thoracique : la cage thoracique pendant la séquence de tir doit être neutre, pas bloquée en expiration ou inspiration, la tentation est grande de modifier une mauvaise hauteur de ligne de mire, en expirant ou inspirant, ceci au détriment d'une bonne stabilité calme qui rassure et facilite le lâcher.

                Régularité du placement : importance capitale. Au départ du coup, l'arme va avoir une réaction qui va la faire bouger d'une façon qui sera toujours identique (saut de bouche).

Ceci étant impossible à éliminer, à cette réaction il va falloir opposer une action.

La réaction étant toujours la même, l'action devra aussi être la même.

En quoi va consister l'action ? L’arme étant en appui sur le cale-main et l'épaule, la poignée pistolet serrée, la tête appuyée sur le busc, toutes ces pressions seront contrôlées pour être à chaque fois les mêmes.

Seul le soin apporté à chaque action est une condition essentielle de la capacité à grouper les balles.

 

                Côtes intéressantes à noter :

                               Plaque de couche : détente

                               Plaque de couche : cale-main

                               Longueur de bretelle

 

 

 

 

                GENOU    (position de base pour un droitier)

 

La position genou nécessite une longue accoutumance, surtout pour la jambe droite, qui par hyperflexion du genou va se trouver en mauvaise circulation sanguine (engourdissement du pied droit, douloureux, la concentration est détournée vers le mal). Le temps passé au stand étant réservé au tir, entraînez-vous à cette position chez vous, en lisant, en regardant la télé, confortablement installé sur votre coussin de tir.

Le tir sans carabine est un élément primordial de l'entraînement du tir à genou.

La meilleure méthode d'avoir une position confortable, est de se mettre en position sans arme, la carabine doit s'adapter à la position ( et non l'inverse ) par les réglages de la longueur de prise, de la plaque de couche, de la bretelle, du busc.

                Jambe gauche : verticale, le pied bien à plat légèrement tourné vers l'intérieur.

                Cuisses : écartées d'environ 60°

                Jambe droite : pliée, le genou en appui au sol, pointe du pied en appui au sol, le coussin sous l'articulation de la cheville. Le coussin sera le pivot de l'ensemble de la position, pour la coordination : position / placement par rapport à la cible

                Bras gauche : le coude est en appui sur le genou gauche, l'avant bras se situe dans la continuité de la cuisse gauche.

                Colonne vertébrale : souple, posée sur le talon droit.

                Epaules : lourdes, décontractées, la droite enveloppe la crosse sans crispation.

                Bras droit : tombe normalement, en décontraction. 

                Coussin : en restant dans les limites règlementaires, son épaisseur permet de modifier le plonger du canon.

                Côtes intéressantes : pointe pied gauche / genou droit

                                                        Talon pied gauche / pointe du pied droit

                                                        toutes les côtes sur l'arme

                Tir sans bretelle : couché ou genou, permet de découvrir spontanément sa position correspondant à sa morphologie, de trouver en accord avec la position, les réglages  fondamentaux de la carabine. Cet exercice, de par son effort musculaire important, ne tolère aucun à-peu-près à propos du placement.

 

                Bougés latéraux (genou) : tirer lorsque le bouger est à droite

               

 

Quelques" trucs ".

                Tirer dans le vent : vent arrière, pas de solutions, faire beaucoup d'essais

 

               

 

                                                  Vent venant de gauche : impact à 4 h

 

                                                 

               

                                                  Vent venant de droite : impact à 10 h

                                                              

 

               

                Prendre en compte les indicateurs de vent les plus proche du tireur

                Solutions : attendre une accalmie, cliquée, contre-visé.

                Mirages : faire une mise au point de la lunette à 45 m, et vérifier la cible. Impact sur 4 h, cliquer ou contre-viser.

                Filtres : absorption de la lumière, pas de jaune ni de vert.

                Contre-jour : protéger les instruments de visée, les yeux ( masque ) , la lunette, ouvrir l'iris au maximum, accommoder sur le guidon.                      

                Changement de lumière : plus il y a de lumière, plus il faut augmenter les ouvertures.                                      

 

 

 

 

SEMAINE             1                                               2 séances d'entraînement 

 

 

                CONSTRUCTION DE LA POSITION

 

                                           Position des pieds

 

                20 pb sur Carton Blanc en essayant plusieurs positions des pieds : recherche de sensations régulières, de stabilité, de confortabilité.

                               Les pieds doivent être posés bien à plat sur le sol. Le contact au sol doit être ressenti sur toutes les surfaces portantes des pieds.

                               La contraction des orteils peut être l'indication d'un mauvais placement.

                               Essayer divers écartements, associés à diverses orientations des pointes des pieds

                40 pb sur visuel, en fonction du travail précédent, en appliquant le meilleur compromis qui vous semble bon pour vous.

                               Tous les dix coups, sortir et essayez de reprendre sa position de pieds, ressentir la régularité au niveau de ses placements.

                               Notez sur le carnet de tir les dimensions entre les extrémités : pointes / pointes talon / talon

 

 

 

                                           Placement par rapport à la cible

 

 20 prises de position sans tirer. A partir de la mise en place de l'arme et du tassement, on ferme les yeux ( ou on détourne les yeux  ) et on les rouvre ( ou on remet les yeux en face ) , si l'alignement par rapport à la cible n'est pas bon, on corrige l'alignement en reculant ou en avançant le pied droit.

Cet exercice est étroitement lié avec le précédent.

                               Lorsque le placement par rapport à la cible est bon, cela évite :

                                               De mauvaises réactions de l'arme.

                                               Des contractions musculaires , les muscles ayant dans ce cas là une fonction de maintien en place de l'ossature.

                                               De mauvaises annonces en cible.

                10 pb sur C. B. sur lequel vous tracez une ligne verticale ( 5 mm d'épaisseur ) sur toute la  hauteur du carton. Appréciez le nombre de coups tirés en dehors de cette zone.

                               Corrigez le cas échéant.

                4 x 5 pb sur visuel. Sortir tous les 5 plombs, et reprendre.

 

                               ASTUCES

                               Pour préparer rapidement ce placement, on peut avant que la tête aille à la ligne de mire, repérer la position du tunnel du guidon sur le fond derrière les cibles,

et le remettre à la même place à la prise de chaque position.

 

 

 

 

SEMAINE     2                                                                     2 séances d'entraînement

 

 

                CONSTRUCTION  DE  LA  POSITION

 

                                           Placement du bassin  +  Placement pieds / bassin

 

                20 pb sur C. B. en essayant les différentes implantations du bassin suivantes :

                        -      Projection de l'axe du bassin au centre des jambes.

                        -      Orientation en basculant en avant sur un angle d'1 heure par rapport à la cible.

                               Cela engendre une répartition du poids plus prononcé sur la jambe gauche, dans

                               des proportions propres à chacun. (  60  /  40  est une bonne approche )              

                               Le choix de ces placements, dépend de la hauteur en cible, de la stabilité du corps,

                               de la tonicité, de l'assise du haut du corps sur le bassin.

                10 pb sur C. B. avec les yeux fermés. Cela permet de mieux ressentir ses sensations, en se concentrant sur ce point. Faire un choix.

                30 p sur visuel et tirer suivant ce choix, en sortant tous les 10 plombs, et en reprenant avec la volonté de retrouver ses sensations avant de recommencer à tirer.

 

 

 

                                           Association placement des pieds/bassin + placement par rapport à la cible

 

                               On fait une synthèse de ce que l' a vu jusqu'à présent, et on choisit ce qui semble  le mieux approprié pour soi.

                               Tirer de manière à verrouiller l'ensemble pieds + bassin, la position dans sa globalité devant être impeccablement placé par rapport à la cible.

                10 coups à sec sur visuel

                10 x 3 pb sur visuel

                               Ou

                10 mn de travail devant une glace pour visualiser sa position, enchaîner sur,

                20 pb sur visuel

 

                2 x 5 pb sur C. B. en recherchant à bien se "tasser" au niveau du bassin. Tout le haut du corps se pose sur celui -ci.

                3 x 5 pb sur visuel en s'appliquant sur la mise en place de sa position, et en prenant le temps de bien décomposer et vérifier chaque élément de celle - ci.                              

 

 

 

 

SEMAINE             3                                             2 séances d'entraînement

 

 

                CONSTRUCTION  DE  LA  POSITION

 

 

                                           Placement de la main gauche

 

                               On va essayer plusieurs placements sous l'arme, afin d'avoir une tenue à ce niveau

                               + Ou -- en avant sous le fût; Cet élément technique intervient sur :                                                                

         -    la hauteur en cible : main en avant, le canon baisse ; main en arrière, le canon    monte                   

                                        -     par rapport à des sollicitations musculaires  (à adapter par rapport à sa morphologie, suivant la longueur de son avant -bras).

                                        -     d'avoir une position extérieure dite : Haute, Moyenne, Basse.

                15 pb sur C B en testant différentes positions

                15 pb sur visuel en testant différentes positions, mais en essayant de voir au niveau groupement et réaction de l'arme.

                20 pb de contrôle sur visuel en tir à sec, les yeux fermés  (dès que l'on débute la visée) puis rouvrir les yeux après le départ du coup, pour voir la hauteur en cible.

                4 x 5 pb sur visuel en se concentrant sur les sensations que vous procure votre position.

 

 

                                           Essais de différentes tenues de la main gauche associées au placement de celle - ci sous le fût.

                               Plusieurs propositions :

                                        -     sur les doigts repliés, en ayant l'index dégagé ( le long du fût )

                                        -     la main retournée  (paume vers le plafond) pivotée vers la gauche, appui sur la paume ou le bout des doigts.

                                        -     la main retournée  (paume vers le plafond) pivotée vers la gauche, appui sur les doigts.

                                        -  sur le poing.

                                        -     en fourche.                                                         

                               Attention : éviter toute position qui pourrait s'avérer " élastique " en cours de match.

                               Ce travail doit être fait avec grand intérêt, selon sa morphologie, afin de permettre :

                                        -     une tenue confortable.

                                        -     d'ajuster l'angle épaule / carabine, donc du contrôle de l'arme.

                                        -     de déterminer la pose du coude gauche.

                                        -     l'arme doit être posée comme sur un " pied photo «, totalement relâchée  mais sûre.

                10 mn de prises de visées sur visuel

                Faire des groupements de 5 pb dans chaque essais de tenues de mains

                               En couplant placement de la main sous le fût + tenue de la main :

                20 pb sur Plaque Métallique

                30 pb sur visuel mais en ayant le choix judicieux pour chacun de ces deux éléments techniques (placement + position)                                                           

 

 

 

 

SEMAINE             4                                            2 séances d'entraînement

 

 

                CONSTRUCTION  DE  LA  POSITION

 

                                           Placement du coude gauche

 

                Essayez diverses tendances :

                               - plus vers l'abdomen, en le laissant se placer lors du tassement.

                               - employer un placement plus "naturel" , bras en appui sur le thorax, coude se  reposant sur la crête de l'os iliaque  ( le sommet du bassin ).                                 

                               - bras plus en appui sur l'abdomen, mais la pointe du coude venant en contact de la  crête de l'os iliaque sous l'effet du tassement.

                Cette pose franche de la carabine sur un avant - bras parfaitement fixé et bien relâché est essentielle, car c'est d'elle que dépend la qualité de la stabilité verticale de l'arme, et du  tireur.

                Ces essais doivent être réalisés d'une manière très fine, progressivement, dans le but :                                    

 - d'obtenir une position + ou -- aérée, + ou -- sur l'arme.

                               - de pouvoir reconstituer d'une manière aisée la position.

                               - d'avoir un appui à 100 % à ce niveau,

                               - cela entre en compte dans le placement par rapport au visuel.

                Prise de la position sans arme, en essayant ces différents modes

                10 pb sur C. B. dans chaque placement. Découvrir les sensations, points de repères...

                Groupements de 5 pb sur visuel dans chaque placement, avec en plus, ce qu'apportent

                les sensations au niveau stabilité, confortabilité.

                              

 

 

                               2 °           Position de la main droite

 

                2 x 5 pb sur visuel, en essayant une position plutôt basse sur la poignée pistolet :

                               - favorise l'action de l'index dans l'axe de l'avant - bras droit.

                               - influence le placement de l'épaule droite, tendance à être plus relâchée.

                2 x 5 pb sur visuel, en essayant une position plutôt haute sur la poignée pistolet :

                               - la main est plus "cassée".

                               - influence le placement de l'épaule droite, tendance à être plus tonique et plus haute

                2 x 5 pb sur visuel en essayant une position intermédiaire.

                2 x 5 pb sur visuel en essayant une position du pouce :

                               - dans l'axe vertical de l'arme, en hauteur.

                               - en entourant la poignée.  

                               Le choix que vous devez faire doit tenir compte de la régularité de cette prise en  main ( confort + efficacité ), tant à l'entraînement qu'en compétition ( souvent avec  l'effet du stress, on serre davantage la poignée pistolet ).

                20 pb sur visuel ; on tire tranquillement, en mettant en application ce que l'on a décidé de garder comme éléments techniques travaillés depuis le début.

 

                               Noter sur votre carnet de tir, en les justifiant, les choix techniques que vous avez faits.     

               

 

 

 

  

SEMAINE             5                             2 séances d'entraînement

 

 

                CONSTRUCTION  DE  LA  POSITION

 

                                           Placement de la plaque de couche

 

                Placement + ou -- vers l'extérieur de l'épaule voire même vers le biceps.

                Ce choix doit se faire en fonction de :

 - l'appui éventuel sur le pectoral. Il faut savoir que plus l'axe de la carabine forme avec la ligne des épaules un angle fermé ( ce qui arrive lorsque le coude gauche est placé à l'intérieur ) , plus l'appui de la plaque de couche s'effectue sur le biceps

                               - dévers extérieur : peut provenir du placement de la plaque de couche

                               - du placement de la tête au niveau latéral.

                               - faire attention à la position que cela donne à l'épaulée (position haute ou basse)

                               - la réaction de l'arme obtenue

                               - une position voulue + ou -- aérée

                               - la volonté d'appuis réguliers et francs

                Travail secondaire : réglage de la plaque de couche

                                -dévers intérieur ou extérieur : pivoter la plaque de couche

                               - la longueur : si trop longue, il peut se produire un pincement qui s'effectue avec

                                 le bras droit vers le bas  cela favorise un dévers intérieur.

                               - Placement de la tête.

                20 pb sur P.M. pour essayer diverses solutions.

                20 pb sur C. B.  en gardant ce qui fonctionne le mieux pour vous.

                20 pb en alternant yeux ouverts et fermés, afin de vérifier si l'arme reste bien en ligne par

                               Rapport à la cible.

 

 

                                           Placement de la tête

 

                               -  + ou -- près de la hausse.

                               -  + ou - inclinée latéralement.

                               -  + ou -- en appui.

 Le placement doit être considéré comme sensible sur l'équilibre général de la  position, une trop grande inclinaison latérale peut provoquer un déplacement du centre de gravité. Le choix doit se faire de façon à adopter une positon confortable, que l'on peut reprendre facilement, afin que l'oeil puisse toujours être au même emplacement.

                3 x 5 pb sur C. B. en travaillant cela

                4 x 5 pb sur visuel en essayant les solutions diverses

                5 x 2 pb sur visuel en appliquant ce qui fonctionne le mieux.

                               Vérification de la position de l'appui - joue :

                               Enlever la hausse.

                Groupement de 10 pb sur visuel, visé à travers le guidon, en conservant l'appui habituel

                de la joue, vérifiez le groupement, modifiez la position de l'appui - joue sur l'arme le cas échéant  (hauteur et déplacement latéral).                                

                              

                               Variante

                3 x 5 pb sur visuel, enlever la hausse et le tunnel, tirer de manière à n'avoir aucun repère, seules les sensations vous permettront de rentrer dans la cible. 

 

 

 

                                                                              

SEMAINE             6                             2 séances d'entraînement

 

 

                CONSTRUCTION DE LA POSITION

 

                            Coordination sur la position

 

                                               - régularité dans les placements.

                                               - sensations fines de ces placements.

                                               - stabilité.

                                               - la façon de décomposer la prise de la position.

                                               - aspect extérieur

                10 pb sur P.M. en faisant attention à cela.

                2 x 5 pb sur visuel    "            "         "

                               Après avoir méticuleusement analysé et décomposé tous les éléments qui composent

                               votre position, noter tout cela dans votre carnet de tir. Ce travail vous aidera dans  l'avenir, car tout sera répertorié noir sur blanc.

                                               - analyse factorielle

                                Fabriquer une grille type comportant tous les stades de sa séquence. Après le tir d'un  plomb , faire une auto vérification de chacun de ces stades, en se donnant 1 point si

                               on a bien effectué le stade correctement, et 0 point si on l'a négligé.

                                                                                                                                                                              total

épaulée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

prise en main de la poignée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

placement de la main et du coude gauche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

tassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

placement de la tête

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

visée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

lâcher

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

tenue après le départ du coup

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                2 x 10 pb sur visuel ainsi. (à ne pas faire trop souvent, grosse dépense d’énergie, la concentration est au maximum).

                3 x 5 pb sur visuel. Prise et contrôle de la position. Ensuite lorsqu'on est en place , on

                               "Oublie" celle-ci en transférant sa concentration sur une volonté de recherche de stabilité, basée sur la confortabilité de sa position

                15 mn de prise de position sans tirer, devant une glace, pour observer l'aspect extérieur de celle-ci.

 

 

 

                                           coordination

               

                15 pb sur visuel sans veste

                               Travail principal  : sensations musculaires, tonicité.

                               En étant tonique des membres inférieurs, et en relâchant la partie supérieure

                               (Épaules, torse, abdomen.....) on atténue la plupart des petits mouvements de contractions musculaires provenant des jambes.

Il ne faut pas confondre tonicité (état physique général, mobilisation ...) et contraction musculaire (muscle fortement sollicité)                                           

                 10 mn de prise de position sans tirer, en essayant cela, les yeux fermés.                              

                4 x 5 pb sur visuel en alternant, tous les cinq plombs , une position dite tonique, et celle que vous employez habituellement.

                3 x 6 pb sur visuel en vous concentrant sur vôtre position ( normale ) et en vous concentrant sur les sensations fines que vous procurent vôtre position. Notez-les sur votre carnet de tir.

 

                              

 

                                                                

SEMAINE             7                                                            2 séances d'entraînement

 

 

                LACHER

                                              

                                           Réglage de détente.

 

                               La première étape logique consiste à comprendre le fonctionnement mécanique de votre détente. Vous n'en tirerez que du bénéfice, et c'est instructif !

                               Ensuite, il convient de vérifier la qualité de l'accrochage de votre détente. En général  les réglages proposés d'usine sont très acceptables. (environ 100, 120  gr).

                               A la longue, comme tout système mécanique, votre système de détente peut

                               Prendre un peu de jeu. A vérifier périodiquement.

15 pb sur P. M. position assise en appui sur coussin, en se concentrant sur l'action mécanique du réglage de sa détente. Celle-ci doit être nette, sans bavures.

L'effort à exercer sur  la queue de détente doit toujours être constant.

10 pb sur C. B. en engageant l'action du doigt dès que l'on ressent ses bonnes sensations  habituelles de position.

               

                                               Position de l'index.

 

                               - Action si possible, dans l'axe du canon.

                               - Contact de la pulpe de l'index sur la queue de détente.

                               - Le serrage sur la poignée des quatre autres doigts ne doit pas influencer sur travail de l'index.

10 pb sur C. B. en se concentrant sur ce point.

2 x 5 pb sur visuel en vérifiant, avant de lâcher, le bon positionnement de l'index sur la queue de détente.

5 x 3 pb sur visuel en tirant tranquillement, et en essayant de bien s'appliquer à la réalisation du geste global et en soignant son attitude sur le pas de tir.

 

 

                                           Prise de la bossette

 

10 pb de tir à sec sur C. B. en s'entraînant à se mettre en contact net de la bossette, en faisant 2 à 3 allées et venues sans tirer sur celle-ci, de façon à bien la sentir et la contrôler.

15 pb sur visuel : prise de la position, puis de la bossette et concentration sur la visée.

 

                                               Action du doigt après le départ du coup.

5 pb sur C. B. en laissant l'index au contact de la queue de détente 4 à 5 secondes après le départ du coup. Cette tenue s'associe à la tenue générale après le départ.

2 x 5 pb sur visuel : même travail.

20 pb sur visuel en s'appliquant dans la réalisation du geste global (prise de la position, respiration, action du doigt, tenue après le départ,) et en soignant son attitude générale. Ne pas tirer si l’on n’est pas sûr de bien s'appliquer. Notez le score.                                                                                                       

 

 

 

SEMAINE             8                                             2 séances d'entraînement

 

                LACHER

 

                                 Lâcher constant progressif (ou en pression continue)

 

                10 mn sur C. B. consiste, une fois au contact de la bossette ( le point dur, pas la pré-course) à effectuer un lâcher de base. L'index appui d'une façon progressive, onctueuse, contrôlée, sur la queue de détente jusqu'au déclenchement. Ce geste doit être si fin, que le départ du coup doit normalement se produire en surprenant le tireur.

Rappel : l'action de l'index ne se termine pas au départ du coup, mais quelques secondes après; un bon lâcher laisse l'arme au départ du coup.

                2 x 5 pb sur C. B. les yeux fermés en essayant cela. On ferme les yeux dès que la visée

                               se trouve vers le centre du carton.

                4 x 5 pb sur visuel en alternant tir réel et à sec, en se concentrant principalement sur cette technique de lâcher.

                               Notez vos impressions concernant ce type de lâcher sur votre carnet de tir.

                3 x 4 pb sur visuel en appliquant votre technique de lâcher habituelle.

                2 x 5 pb sur visuel, essayez de faire un bon score en tirant sans veste ou du côté faible

                               (tir à gauche pour les droitiers, à droite pour les gauchers).

 

 

                              

 

                5 mn sur P. M.

                10 pb sur C. B

                5 x 4 pb sur visuel en alternant tir à sec et réel en effectuant de bons lâchers conscients progressifs.

                3 x 3 pb sur visuel en vérifiant bien la position de son index sur la queue de détente.

                                               Sensations internes du lâcher

                10 pb sur C. B. les yeux fermés en se concentrant exclusivement sur la sensation d'un lâcher vous procurant du plaisir  (action volontaire, progressive; onctueuse, contrôlée).

                Sur visuel, tirer jusqu'à la réalisation de 6 bons lâchers ayant laissé l'arme stable au départ du coup et vous ayant procuré une bonne sensation.

                3 x 4 pb en tirant tranquillement.

 

                               Variante

                Tir à deux : celui qui tient la carabine vise en se concentrant sur la visée, l'autre appuie sur la détente aussi progressivement que possible. Le tireur s'aperçoit qu'un  lâcher qui est calme pardonne énormément.

 

               

               

SEMAINE             9                                             2 séances d'entraînement

 

                LACHER

 

                                           Lâcher en palier

 

                15 mn de tenue sur visuel sans tirer, sans veste.

                2 x4 pb sur visuel en ne pensant qu'au lâcher.

                               Découverte du lâcher en pallier de pression.

                               Il est probable que ce geste soit le plus fin de tous les gestes sportifs. C'est une  technique de tireur de très haut niveau. Cela consiste, une fois en contact de la bossette, à effectuer des pressions en pallier.

On "découpe" en fait la pression  normale d'un lâcher en pression continue.

En situation : on appuie, on maintient la pression, on appuie, on maintient la pression, etc... Ainsi de suite jusqu'au départ du coup. Cette alternance est fonction de la situation en visée.

                10 pb sur C.B. en alternant tir à sec et réel.

                3 x 4 pb sur visuel en alternant tir à sec et réel.

                2 x 5 pb sur visuel  (technique de lâcher habituelle) sans veste.

                3 x 5 pb sur visuel en situation normale.

 

 

                                           Lâcher en préparation

 

                15 mn de tenue sur visuel sans tirer.  Faire volontairement de longues visées en s'occupant uniquement de tenir une position simple, droite, avec le moins de mise en jeu musculaire.

                               Le lâcher en préparation, consiste, une fois en contact de la bossette, à effectuer une pression de préparation sur celle-ci et la maintenir.

En fait on sent s'écraser la pulpe de l'index sur la bossette. De cette manière, le lâcher peut se produire plus rapidement sans nuire à la qualité de celui-ci, on a conscience de bien maîtriser sa détente.

En fait, la réponse ( consciente ou subconsciente ) sur la détente à la meilleure  situation visée / stabilité s'effectuera dans de bonnes conditions.

Une fois la préparation effectuée, la suite ressemble à un lâcher en pression continue, mais avec toutefois moins d'effort de pression à effectuer.

Si ce geste fin est simplement esquivé, le système peut se figer, il n'ya plus alors de réponses aux meilleures situations. Il faut donc faire en sorte d'acquérir une estimation précise de l'effort que vous pouvez appliquer à la bossette, après avoir amené la pré-course et avant le départ du coup.

Le réglage du poids de détente peut être un facteur déterminant dans cette technique, concernant la réussite du contrôle de la préparation.

                20 mn sur visuel en alternant tir à sec et réel en travaillant ce point précis.

                3 x 5 sur visuel  (technique habituelle). Tous les 5 pb , on s'assoit 2 mn et on reprend avec 3 coups à sec.

                10 ou 20 pb en cherchant à tirer le meilleur score possible. Dès que vous avez tiré une faute

                               (9, 8, en fonction de votre niveau), imaginez dans votre tête comment il aurait fallu faire pour réussir un dix.

 

 

                Le lâcher est un geste serveur très important, il n'est jamais acquis définitivement, il est absolument nécessaire au moins une fois par mois, de refaire ses gammes sur ce geste.

 

                               Variante

                30 x 1 pb sur visuel, en position assise façon bench-rest, en appui sur coussin, faire

                               300 / 300.

 

 

 

SEMAINE             10                                                          2  séances d'entraînement

 

                VISEE   

 

                                           Choix du guidon 

 

                                               Essayer différentes ouvertures de guidon

                6 x 4 pb sur visuel pour chaque ouverture.    Faire le meilleur choix en fonction

                                du groupement et de la confortabilité de la visée ( netteté + stabilité ).

Pour  info : en règle générale, plus le guidon est petit, moins on se voit bouger.      

                              

                                               Annonce

                               Cela consiste, une fois le plomb tiré à estimer la position de l'impact en fonction de la qualité du geste préalablement exécuté, suivant la qualité de la visée, de la stabilité, du lâcher...

                               L'annonce comprend trois stades : la direction de l'impact, son éloignement par rapport au dix, et sa vérification.

                5 x 3 pb sur visuel en annonçant la direction de l'impact

                5 x 3 pb sur visuel en annonçant la direction et le score de l'impact.

                               Ces deux exercices peuvent vous aider à vous faire une meilleure idée du choix du diamètre du guidon.

                Contrat : faire 2 dix en 5 plombs minimum, recommencé si nécessaire.

 

 

 

                               2°            Notions sur la visée

                              

                10 mn sur C. B. du coté faible ( tir à gauche )

                5 pb sur C.B. coté normal

                               On peut faire la différence entre :

                               - Faire en sorte d'amener le guidon afin que le visuel soit centré par rapport à celui-ci. Concentration sur centrage guidon / visuel.

                               - Faire en sorte que l'œil regarde d'abord le centre de la cible et que le guidon vienne se centrer naturellement dessus, sans vraiment prêter attention sur le centrage

                               visuel / guidon. Concentration sur le centre de la cible. On focalise son attention sur le centre de la cible.

                2 x ( 3 x 5 ) pb sur visuel en essayant ces deux notions.

                               Le fait d'exploiter la deuxième méthode a pour avantage, en focalisant son attention

                               sur un point fixe, de limiter ses bougés lorsqu' on est un tireur peu stable.

                2 x 5 pb sur C.B. en se donnant comme point fixe le premier plomb tiré.

 

                                               Mental visée

                2 x 5 pb sur visuel. Avant de lever, on fixe 2 à 3 sec. un point précis  (  un objet, une tache, un plomb.... ) en s'imaginant le centre de la cible, le dix, pour ensuite enchaîner sur l'action réelle.

                Contrat : 2 x 5 pb sur visuel. Le deuxième groupement doit être meilleur en score que le premier. Si score parfait au premier groupement, tirer jusqu'à faire un beau dix bien annoncé.

 

                               Variante

                4 pb, faire sauter les quatre coins du carton, sans tourner le carton.

                4 pb, faire sauter les quatre chiffres 7, sans tourner le carton.

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                            

 SEMAINE             11                                          2 séances d'entraînement

 

 

                               COORDINATION

 

                                                           Tenue

 

                               10 pb sur C.B.

                               15 mn sur visuel, sans veste.

                                               Tenue avant, pendant et après le départ du coup.

                               15 pb sur visuel, à sec, bien pensé à tenir avant, pendant et 5 sec. après le départ  du coup.

                                               La tenue après le départ influence, entre autres :

                                                               - la qualité de l'annonce.

                                                               - une meilleure volonté de tenue pendant le départ.

                               10 x 3 pb sur visuel, tous les dix coups, on sort du pas de tir et on essaye de se changer les idées. Lorsqu'on recommence, on s'efforce d'avoir la volonté de se reconcentrer sur la tenue.

 

 

                                                           Visée, tenue, stabilité.

 

                               4 x 5 pb sur visuel, sans veste.

                               3 x 5 pb sur visuel.

                               Contrat : faire deux 10 d'affilée  (  limite 30 plombs )

 

                               Le fait de tirer sans veste crée un handicap supplémentaire, nécessitant le fait de forcer davantage sur la visée et la tenue, permettant efficacement de gagner de la stabilité en tir normal.

 

 

 

 

 

SEMAINE             12                                          2 séances d'entraînement

 

 

                COORDINATION

 

                                           Position, visée, lâcher.      

 

                10 mn de tir sans veste sur visuel

                               Il faut savoir que pour obtenir une bonne coordination de ces trois éléments,

il convient de bien structurer et vérifier chaque stade du geste à venir. Ex : on ne va

                               pas lâcher si sa position est différente par rapport à l'habitude.

                                               Enchaînement type                                           

                               Prise de la position avec contrôle de celle-ci au niveau des placements, tenue,

                               sensations habituelles, mise en action du doigt sur la détente jusqu'à la bossette,

                               ensuite ne penser qu'à centrer. Ne pas oublier de tenir après le départ du coup.

                10 x 3 pb sur visuel en travaillant cette séquence de tir.

                               Notez sur votre carnet de tir vos impressions et observations à ce sujet.

                Match sur 20 pb , un plomb par carton.

 

 

                                           Lâcher / visée.

               

                15 pb sur visuel, en pensant plus au lâcher.

                15 pb sur visuel en pensant plus à la visée.

                               Dans la pratique, il est difficile de se concentrer sur ces deux éléments d'une

                               façon simultanée. La coordination s'effectue en fait en deux temps:

                                               - on prépare d'abord sa détente.

                                               - ensuite on transfère sa concentration sur la visée.

                3 x 5 pb sur visuel en travaillant ce point.

                               Notez vos impressions sur votre cahier de tir.

 

 

 

 

                                                              

SEMAINE             13                                          3 séances d'entraînement

 

               

                SPECIFIQUE  MATCH

 

                                          Annonce.

 

                10 mn de tenue sur visuel, sans veste.

                20 pb sur visuel, 1 pb par carton, en analysant bien, avant de ramener, le geste que vous  venez d'effectuer, au niveau, position, lâcher, visée.... et en faisant l'effort de soigner

                               son annonce. Le fait de bien tenir après le départ du coup favorise la réussite de cet exercice.

                                               Régularité de la position.

                2 x 10 pb sur visuel, en sortant du pas de tir au bout de dix coups. Faire l'effort, à chaque

                               fois que vous débutez, de retrouver les bonnes sensations de sa position, en faisant

                               quelques tenues au préalable, sans tirer.

                Contrat x 2 : Faire un dix en un minimum de coups.

 

                                           Lâcher rapide.

                              

                               Le choix d'effectuer un lâcher rapide amène obligatoirement une volonté de mise en

                               place rapide de la visée, nécessitant le fait de créer un rythme de tir qui doit être

                               contrôlé. Il ne faut pas se précipiter.  

                4 x 5 pb sur visuel en faisant cela.

                                               Lâcher rapide +  volonté de reposer.

                4 x 5 pb sur visuel en lâchant rapidement, mais reposer si la première visée n'est pas

                               immédiatement bonne.

                Match sur 15 pb , 1 pb par carton.

 

                                           Travail technique

 

                               En fonction des problèmes techniques qui se sont posés lors d' un match effectué

                               dans cette période, (  Régional par exemple ) choisir trois exercices spécifiques

                               des semaines précédentes, et travailler dessus.

 

                               Variante

                Faire un 1 / 2 match sur l'annonce : estimer la valeur du coup, ainsi que sa direction, l'idéal est d'être aussi précis que possible dans l'annonce, mais aussi d'être un peu pessimiste sur l'annonce. C'est toujours bon dans un grand match, on reste vigilant et ça paye.                                           

 

 

 

 

SEMAINE             14                                          3 séances d'entraînement

 

 

                SPECIFIQUE  MATCH     

                              

                                           Sensations, tassement, mémorisation.

 

                                               Après une succession de travaux sur le lâcher et la visée, il est utile de refaire un petit tour d'horizon concernant la position, afin de ne rien oublier.

                                              

                5 à 10 mn d'échauffement, prise de la position sans tirer.

                10 pb sur C. B.

                4 x 5 pb sur visuel en se mémorisant, avant chaque levée, tous les points les plus fin de

                               sa position, afin de pouvoir retrouver celle-ci correctement et régulièrement.

                20 pb sur visuel  ( à répartir selon votre choix ). Contrat, faire le plus de dix possible.

 

 

                                           Recherche de volonté et qualité de la prise de position, de la bonne visée, et de la tenue.

                15 pb sur P. M. vérifier la réaction de l'arme, la bonne mise en œuvre de sa position de sa parfaite reconduction.

                4 x 5 pb sur visuel, en tirant en première visée ( pas le droit de reposer ).

Pour bien réussir, il convient de rechercher à être efficace de suite.

Avant de lever, il faut se donner des consignes de recherches de sensations : se remémorer ses sensations

                               habituelles, ses points de repères ... pour les retrouver en pratique plus facilement.

                25 pb sur visuel, un plomb par carton. Contrat : se mettre une limite ( ex. et selon son

                               niveau, ne pas descendre en dessous du huit ), tout en mettant la barre un peu plus  haut par rapport à l'habitude  ( par ex. si vous tenez régulièrement le neuf : un dix

                               sur trois plombs.... ).

 

 

                                           Coordination sur la position.

 

                15 mn de tenue sur visuel sans veste.

 

                                               Analyse factorielle

               

                                                      1       2        3        4        5      6       7         8        9       10    total               

Placement de la plaque de couche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      "              de la main gauche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   "       du coude gauche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tonicité

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Stabilité

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Visée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lâcher

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tenue après le départ du coup

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annonce

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                              

                10 pb sur visuel, à chaque plomb faire une auto-vérification, bien fait 1 point, douteux 0 point.

                               Se noter pour chaque case. Etre sévère avec soi, le total permet de voir les gestes

                               serveurs sur lesquels il faut être vigilant. Prendre beaucoup de soin et de temps pour faire cet  exercice, se mettre dans un coin tranquille.

                15 pb sur visuel, contrat : faire deux beaux dix mouche.                            

 

 

 

 

 

SEMAINE             15                                          3 séances d'entraînement

 

                SPECIFIQUE  MATCH

 

                                          Stabilité & endurance + automatismes

                40 pb sur visuel, 2 plombs par carton,  sans veste.

                                               Pourquoi tirer sans veste ?

                               Par cette technique, on perd nécessairement de la stabilité.

De ce fait, on aura  tendance à tirer en première visée, entraînant ainsi une très forte volonté à trouver

                               le plus souvent possible la bonne image, dans des conditions de stabilité inhabituelle.

                               Cela nécessite le fait de bien se préparer mentalement avant de lever, pour faire en sorte de soigner sa tenue, avant, pendant et après le départ du coup.

                               C'est un excellent exercice de travail de la volonté et de la stabilité.

                               Il ne faut toutefois pas abuser du tir sans veste, ce travail ayant comme inconvénient de faire perdre des sensations fines de positon avec la veste.

Peut être pratiqué à l'échauffement d'avant match.

                2 x 5 pb sur visuel, avec veste.

                Contrat : 5 pb sur visuel, ne pas aller en dessous du neuf.

 

                                           Séquence mentale.

                              

                               But : Pour éviter, pendant le temps d' un match, de penser et repenser négativement,

                               (surtout après un mauvais plomb, l'analyse du coup étant faite),

                               de  laisser à l'esprit le temps de battre la campagne entre chaque coup, et le faire recentrer sur l'essentiel sans divaguer, il faut construire sa séquence mentale, la  concentration sera meilleure.           

                               La séquence mentale peut se présenter sous différentes formes, son but étant d'empêcher par tous les moyens à une pensée parasite d'entrer dans le cerveau.

                               Pour certains ce sont des phrases, des images qu'ils se passent et se repassent dans la tête comme le ferait une cassette de magnétoscope.

Là encore il faut essayer et choisir. (Surtout pas de musique, rengaines)         

                               La séquence mentale commence lorsque le coup est parti, annoncé et l'arme reposée.

                               Les éléments servant à créer de bonnes conditions de tir peuvent servir de base à la séquence mentale, le bénéfice est d'en oublier aucun dans l'action.

 Ex : prise de position, épaulé (visualiser les points d’appui), préparation de la détente et du lâcher, visualiser mentalement sa visée, détermine son mode de lâcher, avoir envisagé la tenue, être prêt à l'annonce, action. Tout ce cycle de pensées  s'est déroulé pendant que vous changiez de carton et exécutiez des manœuvres.

A l'action commence votre séquence de tir.

                               A force de pratiquer la séquence mentale, votre rythme gestuel s'établira de lui-même, ce sera machinal.

                1/2 match, 1 pb par carton, essayer après chaque coup tiré et son analyse, de pratiquer la séquence mentale.

On tire ce demi-match plomb par plomb, à partir d'un bon résultat, un dix, revivre dans ses moindres détails la façon dont vous avez procédé.

S'imprégniez des bonnes sensations, qui sont agréables, et avoir envie de les retrouver.

                Contrat : faire un dix.

 

                                           Concentration sur le centrage

 

                10 groupements de 2 pb. en ouvrant plus votre guidon par rapport à l'habitude, dans des proportions raisonnables.

                               Cela aura pour effet de créer une marge blanche plus prononcée, ayant ainsi pour effet de forcer votre volonté sur un parfait centrage.

                10 groupements de 2 pb. en revenant sur l'ouverture normale, en se concentrant sur la volonté de bien tenir.

                Contrat : tirer 3 pb. sur visuel en essayant d'obtenir le groupement le plus compact possible.

Collez-le dans votre carnet de tir.        

                                                                                                               

 

 

SEMAINE             16                                          3 séances d'entraînement

 

                SPECIFIQUE  MATCH

 

 

                                           Match

                              

                40 ou 60 pb suivant votre catégorie. Tirez quelques essais.

                               Vous devez tirer ce match en ayant la volonté de faire le maximum pour chaque

                               plomb. Tirer plomb par plomb, en évitant de devenir un comptable. C'est la manière et la façon de faire qui prévalent.

                               Les plombs d'essais sont aussi importants que les coups de match. Vous devez

                               vous échauffer avant les essais, en faisant des tenues avec ou sans veste.

                               Notez dans votre carnet de tir le résultat, puis ressortez les points techniques,

                               tactiques, psychologiques positifs.

 

                               2°            Enchaînement

                              

                               Elaborer hiérarchiquement en l'écrivant dans votre carnet de tir, tout le système

                               de mise en place pour tirer un dix. La manière de procéder techniquement et mentalement, dans les moindres détails.

                5 x 4 pb sur visuel, un plomb par carton, en s'appliquant, puis repos assis. Relire les notes  prises précédemment.

                5 x 4 pb sur visuel, 1 plomb par carton.

                Contrat : travail en escalier. on tire 5 coups avec un contrat de 45 / 50 ( adapter en fonction

                               de son niveau ). Si l'on réussit au premier coup, on ajoute un point soit 46 / 50.

Si  l'on rate, on retire un coup au contrat mais en restant sur la même valeur négative, soit ici 4 plombs et un contrat de 35.

On peut continuer jusqu'à arriver au contrat maximal, ne faire que des dix !

 

 

                                           Travail du reposé.

 

                10 mn sur C. B.

               

                5 x 4 pb sur visuel, en reposant dès qu'il y a quelque chose qui ne va pas, au niveau des sensations, événement extérieur, mauvaise concentration...

                               Par ce principe, on évite d'entrer dans un train-train et un laisser-aller. La motivation

                               doit se situer dans la volonté de toujours donner le meilleur de soi-même, et que le

                               résultat en cible soit dépendant de la manière de procéder.

 

                Contrats :

                10 pb sur visuel, en ce donnant un handicap d'un huit déjà tiré (on tire donc 9 plombs).

                10 pb sur visuel, mais en obtenant un meilleur score que le précédent.

                Faire un mini match sur 5 plombs                               

 

 

 

 

 

                              

SEMAINE             17                                          3 séances d'entraînement

 

 

                SPECIFIQUE  MATCH

 

                                           Condition match.

 

                15 mn d'échauffement, faire des tenues, avec ou sans veste.

                30 pb sur visuel, un plomb par carton. Avant de commencer, on essaye de faire monter le stress, en s'imaginant que l'on va tirer une compétition importante.

Dès que vous serez en situation suffisante, entrez dans votre match.

Pendant le déroulement de celui-ci, vous allez essayer de trouver les solutions pour apaiser ce stress.

Il faut néanmoins préciser que le stress, au niveau physiologique, est nécessaire à la

                               performance, car il permet, entre autre, un état de vigilance supérieur par rapport à la normale.

Le but du jeu est de pouvoir en avoir juste ce qu'il faut, ni trop, ni pas assez.

                10 pb sur visuel, chercher à faire un point de plus par rapport à votre moyenne habituelle.

                               Si échec, recommencer une fois.

 

 

                                           Geste spécifique match.

 

                15 mn de tenues sans veste.

                2 x 5 pb sur visuel en s'obligeant à se donner, avant de se mettre en position, des ordres

                               verbaux : dès que mes points d'appui et mes tassements sont en place, je pose

                               l'index sur la queue de détente et je regarde la cible avant de poser la tête sur le

                               busc. Pendant ce laps de temps, j'essaie de créer une motivation sur la qualité

                               de la visée et de la tenue à venir, tout en me donnant des ordres.

                2 x 5 pb   faire la même chose, mais au lieu de se donner des ordres verbaux, on essaie

                               de percevoir des sensations ( bonne tenue, bonne réaction de l'arme, un bon lâcher...

                               Ce sont des consignes de recherches de sensations.

                20 pb sur visuel, façon match. Prendre le résultat des deux premières séries des Régionaux.

                Contrat : faire quatre points de plus par rapport à ce résultat.

                Contrat : tirer jusqu'à faire un dix.

 

                                          Position & Tenue.

 

                10 pb sur C.B. en se concentrant sur sa position et sa tenue, savoir si l'on n'a pas négligé certains points au fil des entraînements.

                3 x 5 pb. en se concentrant sur la visée, en relation avec les points précédents. Veiller sur la régularité de sa position à chaque plomb, volonté à appuyer à sa première visée            

10 pb sur visuel, en travaillant bien sa tenue.

                20 pb sur visuel, en s'appliquant sur l'enchaînement et l'exécution de tous ces gestes  ( position + tenue + visée )

                10 pb sur visuel, un plomb par visuel, faire un point de plus que votre moyenne habituelle.                                                                                 

 

 

  

 

 

SEMAINE             18   et suivantes. 3 séances d'entraînement

 

 

                SPECIFIQUE  MATCH

 

                               Endurance et précision match         

 

 

                4 x 5 pb sur visuel .            

                40 ou 60 pb de match, selon votre catégorie.

                               Commencez par faire des essais, comme pour un match normal, en relevant

                               votre heure de départ, le temps imparti  pour votre match vous est compté.

                               Vous devez donner le meilleur de vous même, sans tomber dans le piège de

                               vouloir faire mieux que ce que l'on sait faire habituellement. Il faut tirer les points

                               que l'on sait pouvoir faire; les points en plus, c'est du bonus.

                               Dans tout le travail effectué jusqu'alors, vous avez ressorti tout ce qui fonctionne

                               le mieux pour vous. Il suffit simplement d'appliquer cette technique que vous vous

                               êtes forgée, et qui fonctionne.

 

                                               BON TRAVAIL ,  BONNE CHANCE  ,  BONS RESULTATS .

 

 

 

Exercices de relaxations

 

                Exercices respiratoires ( inspiration par le nez, expiration par la bouche )

                               - En position assise, ou en P.L.S., ou allongé à plat dos avec les jambes allongées  et les pointes de pied basculées à l'extérieur.

                                               -inspiration profonde suivie d'une expiration complète (4 à 5 fois pas plus)

                                               -inspiration en rentrant le ventre, souffler et relâcher (l’inspiration se fait  lentement)

                                               -inspiration profonde, bloquer une dizaine de secondes, souffler fort (3 à 4 fois)

                                               -inspirer fortement, souffler très lentement en poussant sur le ventre.

 

Exercices de concentration

 

                - S'allonger sur le dos, jambes en crochet et plaquer les lombaires (1 minute)

                - A plat dos jambes allongées et pieds basculés à l'extérieur, faire le vide dans la tête, ne penser à rien. (1 minute)